› Rugby> Souillac Villeréal : LE MATCH
Pour leur match de clôture, les Jaune et Bleu ont livré un match à l'image de leur saison : on commence très fort et très bien, puis on se met à déjouer avant de s'arracher dans la dernière ligne droite pour une 6 ème victoire à l'extérieur : 14 à 11.
Les Villeréalais ont parfaitement entamé la rencontre en mettant en pratique les recommandation des coachs et surtout celle-ci : "attaquez la ligne, lâchez les ballons..." Ce n'était pas joué d'avance : des absents et la mobilisation d'un gros contingent de cadres de la "B" faisait que les automatismes risquaient d'en souffrir. Ce ne fut pas le cas.
Tout d'abord, la conquête des Jaune et Bleu retrouva son efficacité grâce aux frères Chenu. Il y avait un bout de temps que Mathieu n'avait pas été associé à son frère Nicolas dans l'alignement et la moisson fut belle ! Aussi, bien pourvue en ballons, l'attaque villeréalaise mis la pression sur les Lotois qui ne virent pas le ballon pendant vingt bonnes minutes. Obligés de parer au plus pressé, ils se mettaient à la faute et la première tentative de J-B Bernard – sur pénalité de 50 m ! – venait mourir aux pieds des pagelles.
>>>Les réactions au micro de Radio 4 page suivante >>>
Pimpin Duluc relançait la machine. Sur une courte touche, Johan Mourany s'échappait côté fermé (5e) pour être repris à portée de l'en-but. Une minute plus tard, en fond de touche, Cédric Marsault s'arrachait dans l'axe, aux 22 m, et laissait sa carte de visite à la défense souillagaise. Il n'était plus qu'à une enjambée de la ligne. Souillac ne parvenait pas à desserrer l'étau jaune et bleu. Derrière la touche aux 5 m et la mêlée ouverte, le groupé-pénétrant villeréalais était irrésistible et Escande pointait. La démonstration était convaincante d'autant que le 13 de Souillac, chargé de buter, à plusieurs reprises, face aux perches, manquait l'immanquable...
A partir de cet instant, ayant prouvé que c'étaient eux les proprios, les Villeréalais laissèrent les clés de l'appart à leur hôte. Alors, les lotois s'affichèrent de plus en plus souvent au balcon, et se mirent même à distribuer quelque châtaignes qui firent des dégâts : Yaya Velez sur une mêlée (20e), puis en cascade Miossec, Cassang et Escande (30e-31e) et Mourany avant les citrons. Les Jaune et Bleu s'étaient mis à rendre les ballons et plus aucun point ne fut marqué durant une demi-heure... jusqu'à ce que le demi de mêlée souillagais s'offre une énorme valise qu'il terminait en poussant au pied pour lui-même (5 à 5 ; 38e). La réaction villeréalaise était immédiate. Jibé réparait un croc-en-jambe lotois sur Cassang (5 à 8 ; 39e) puis Damien Boursinhac mystifiait une demi-douzaine d'adversaires avec la complicité de Fornasier qui était stoppé de justesse.
Rien ne changea durant les 25 minutes suivirent la pause si ce n'est que Souillac revint au score malgré une nouvelle pénalité de Jibé Bernard. Le planchot affichait 11 à 11 et il restait un 1/4 d'heure à jouer. On sentit alors le supplément d'âme qui animait les Villeréalais. La banc était rentré et tout le monde haussa son niveau d'engagement. Les rouge et noir s'enferraient systématiquement dans le barbelé villeréalais où Julien Getto, Christ, Magnol, Anthony Duluc, Alex Vincent, Delorme, Barou s'avérèrent déterminants. Feltre avait suppléé Mathieu Chenu à la touche. Benoît Boursinhac derrière la mêlée prenait des initiatives. Un bon service pour Lucho, dans l'axe, à 10 mètres de la ligne aurait mérité meilleur sort. Mais, Jibé, quasiment des 50 m, malgré toute l'énergie laissée dans le combat, redonnait l'avantage à l'USV.
>>> Les réactions au micro de Radio 4 page suivante >>>
>>> Relire la fiche technique >>>
Le match était plié... ou presque. Car ilfallait bien se faire une petite peur supplémentaire ! C'est Pereira quis'en chargeait. La faute bien bête. Face à ses perches ! A peine 20mètres en face, l'artilleur lotois aurait pu taper les yeux fermés. Lecoup passa bien à droite. L'US Villeréal était qualifiée.
